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Tuesday, November 25, 2008

"Pour l'amour de Dieu"

Si vous tombez sur ce poste par hasard, êtes abonnés par RSS à mon blog ou à mon Twitter, c'est bien. J'aurais dû le faire il y a longtemps mais bon...

Pour une fois, Cinestars, indéboulonable programme de cinéma sur 2M avec l'indéboulonable Leila Alami propose ce soir un téléfilm particulièrement intéressant : "Pour l'amour de Dieu" avec Smaïn qui est passé de ses one man show aux rôle du père dans ce film.

Synopsis (sur le site de 2M) :

"A Paris, un adolescent issu de l'immigration s'éprend d'une jeune musulmane de sa classe, avant de dériver dans l'islamisme. Un parcours vertigineux où la confusion des sentiments pose la question de l'intégration et de l'identité musulmane en France.


Kévin-Mohammed Ziani est un lycéen de 17 ans, issu de la troisième génération d'immigrés algériens. Il vit à Ménilmontant, à Paris avec ses parents.
Solitaire et secret, il a pour seul ami Léo, un gardien de cimetière auquel il livre de rares confidences.

L’adolescent découvre l'islam à travers le regard lumineux de Mériem, une camarade de classe, portant le voile en dehors de l'école. Fasciné par la jeune musulmane brillante et épanouie, le jeune homme est peu à peu récupéré par un groupe de fondamentalistes salafistes, qui l'entraîne dans une dangereuse dérive.

Il sombre alors dans une forme de sectarisme et coupe les liens avec ses parents. Une quête identitaire commence alors pour Kévin-Mohamed. Un parcours vertigineux où la confusion des sentiments pose la question de l'intégration et de l'identité musulmane en France."

J'ai eu de la chance de regarder avec ma famille ce film sur Arte il y a plusieurs mois et c'est surtout les dernières minutes du film qui m'ont boulversé à cause de sa fin tragique.

Ce film met à nu le problème d'assimiliation des maghrébins dans la société francçaise. La famille du jeune Mohammed/Kevin a adopté la vie à la française : la grande soeur n'hésitant pas à faire admettre son petit ami à la famille, la mère plutôt féministe et le père chauffeur de bus RATP qui, semble-t-il, dépassé par les évènements et se résignant à son sort. Dans sa quête de son identité religieuse, il s'éprendra d'une jeune camarade voilée en dehors de l'école (Réglement oblige) au point d'avoir une férvence religieuse qui, paradoxalment, le mènera auprès d'un groupe de jeunes adeptes d'une lecture extremiste de l'Islam. Des scènes comme celle de la grande ablution, le supermarché et le cybercafé en sont des exemples.

Allez, regardez le film et duscutons-en...

Tuesday, November 18, 2008

Blogueurs en Egypte : Documentaire court... Bloggers in Egypt: short documentary...

Via Global Voice (VOST)

Vous avez dit tolérence ?

Ces dernières années, j'entends de temps en temps (pour ne pas dire tout le temps) ce mot : tolérance. Un colloque ou un sommet sur la tolérance, un concert pour la tolérance, etc. Pour le cas marocain, certains disent que c'est un pays de tolérance puisqu'il a été depuis longtemps une terre de rencontre entre plusieurs civilisations et cultures. C'est bien puisque chacun approte sa part de sa culture et que chacun respecte l'autre. Mais la question qui me dérange : sommes-nous vraiment tolérants ? D'ailleurs, ce terme est à prendre avec des pincettes (Voir explication)

La semaine dernière, je suis allé à une mosquée avec des collègues pour la prière du vendredi. Je vous épargne le discours du prêcheur lors de la première partie afin de ne pas déformer ses dires :certains n'hésiteront pas de le taxer d'antisémite. Le pire est qu'il utilise la situation de la mosquée Al Aqsa et des palestiniens pour enflammer l'intérieur des âmes des personnes présentes lors du prêche. La deuxième partie a été brève où le sujet fut la fête d'indépendance. Plus tard, lors d'un repas de vendredi chez une collègue qui nous a invités, j'étais choqué d'entendre des avis positifs sur ce jeune prêcheur. En fait, ce n'est pas la première fois que je fais face à ce genre de situation. Lors de mes études élémentaires, lors d'un cours de grammaire française où on a lu dans "La Balle aux mots" un court passage appelé "La fureur du Pharaon", mon professeur de français m'a fait viollement comprendre...que les juifs sont mauvais après que je lui ai dit que j'avais un ami juif. Mais l'élément qui m'a poussé à écrire ce post est cet article de Hind Taarji où elle parle de l'absence pour ne pas dire l'occultation de la communauté juive dans l'Histoire (officielle) du Maroc avec comme exemple la rebaptisation du mellah de Marrakech vieux de plusieurs siècles en "Hay Salam".

Si du temps de nos grands-parents et parents, il n'était pas rare que marocains musulmans et juifs se cohabitaient dans le travail ou dans la voisinnage le plus normal du monde ( Au point qu'il était normal qu'une mère musulmane allaitait le bébé de sa voisine israélite et vice-versa), aujourd'hui, ce sera de la "science-fiction" pour certains de nos jeunes qui associe "juif" à "israélien" (Ils oublient que des personnes comme Sion Assidon sont opposés à Israel au point de refuser d'y poser leur pied, à moins qu'on veut occulter ce fait), nourris par les infos plus ou moins biaisés ainsi que le discours de haine proféré par certains, sans parler évidemment des événements survenus durant le siècle dernier et jusqu'à maintenant. Autre chose que j'ai remarqué est qu'actuellement la cohabitation musulman-juif, du moins à Casablanca, s'est restreinte aux écoles de la Mission ou israélites comme Maimonides ainsi que dans les quelques quartiers huppés. Autre chose : on n'a jamais parlé de la contribution des juifs marocains dans la résistance pour l'indépendance du Maroc à moins que quelqu'un veut leur faire porter le chapeau de collaborateur comme ce qui s'est passé en Algérie (Ce qui explique pourquoi Enrico Macias est encore considéré personan non grata dans son propre pays).

Alors, que faire pour remédier ? Personnellement, un vrai dialogue ne doit pas se contenter des gens de l'intelligentsia ou de l'élite qui se contenteront d'un beau discours suivi d'un petit buffet. Il faut que Messieus & Mesdames Tout le monde des 2 côtés et notemment les jeunes soient impliqués dans ce dialogue de société pour ne pas dire culturel. Ce ne sera pas facile avec les clichés que chacun a sur l'autre et la présence de certaines personnes qui seront prêts à tout pour faire échouer cette initiative et bien sûr ce qui se passe dans le Proche & Moyen-Orient.

Le jour où il sera banal de voir 2 marocains de confessions différentes tapoter amicalement dans un café populaire ou que chacun respecte les croyances de l'autre sans a prioris ni hypocrisie, je dirai que quelque chose a vraiment changé au pays.

Thursday, November 06, 2008

Comment te dire adieu ?

Chanson écrite par Serge Gainsbourg et chantée par Françoise Hardy, elle a été reprise à plusieurs fois. Quelques exemples :

Françoise Hardy (L'original)


Sophie Marceau


Jimmy Sommerville (Je l'adorai enfant, dans "Hit International" au début de la diffusion 2M International)


En japonais : さようならを教えて"sayonara o oshiete" (Ex : le groupe Le Tre)


Vous trouverez d'autres versions dans les plates-formes vidéo.

BONUS :
Collaboration entre un musicien japonais et un autre marocain dénommé Youssef


Remix de "Come what may" d'Ewan McGregor & Nicole Kidman dans "Molin Rouge"

Sunday, November 02, 2008

Go...SOUTH !

Apparemment, certains d'entre vous se demandent sur mon gèle dans le blogging. Comment dire ? Ma vie a connu ces derniers temps certains changements qui sont toujours en cours. En plus, je ne sais comment mon avenir sera.

Actuellement, je suis à Agadir depuis un mois pour une durée que j'ignore. J'espère que les choses évolueront dans le sens positif.

Le titre de ce post m'a été inspiré par "Go West" des Pet Shop Boys, chanson que j'adorais la voir sur 2M lorsque j'étais au primaire.

Dernière chose : suivez mes nouvelles sur Twitter.