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Saturday, January 05, 2008

Billet de banque usé-Used banknote




Lors de nos rapports avec l'argent, il arrive des fois où on se retrouve avec des billets de banque qui ressemblent plutôt à des torchons dûs à leur manipulation fréquente et les agressions extérieures. Le problème est qu'au lieu de les retourner à Bank Al Maghrib ou à une banque commerciale, les utilisateurs persistent à l'utiliser. Ceci cause des problèmes avec les détenteurs de ces billets. Il existe des cas où des commerçants, chauffeurs de taxi et même des clients refusent catégoriquement non seulement des billets qui ont perdu leur numéro de série mais peut être aussi celles qui ont été collés avec du scotch ou qui sont dans un état de "décomposition" plus avancé que celui dans la photo. C'est une insulte pour eux en quelques sortes. Alors, il faut s'en débarrasser le plus vite...en dupant un vendeur ou quelqu'un d'autre en lui donnant cette maudite monnaie scripturale, billet de banque dans le jargon des économistes.

Je me rappelle, il y a quelques années, qu'un scientifique marocain (Il a fait objet d'un reportage sur 2M diffusé l'été dernier faisant partie d'une série consacrée aux marocains du monde) a trouvé un procédé qui permet non seulement aux billets de banque mais aussi aux documents d'avoir une longévité plus importantes et une meilleure protection. Bien qu'il a voulu que la BAM soit son premier premier, patriotisme oblige, les responsables qui ont montré leur intérêt au début n'ont pas répondu à son offre. Déçu, ce spécialiste en chimie est allé cherché d'autres clients qui non seulement ont été séduits par son procédé mais l'ont acheté. D'après le reportage, il tient une PME spécialisée dans la recherche et le développement et a comme conseiller scientifique son propre professeur français. Un superbe ratage pour le Maroc !

En attendant que notre cher dirham en billet sera en polymère ou que la méthode du professeur marocain sera mise en oeuvre à la BAM, tout ce que je peux vous conseiller est de faire attention lors de vos achats à la caisse. Si par malheur, on veut vous filer des billets usés, n'hésitez pas à refuser et demander un autre ou son équivalent mais intact. Cela vous protègera surtout des fraudes et de se trouver coincé avec une monnaie sans aucune valeur marchande. Inutile de dire que la monnaie peut représenter une image des marocains.

5 comments:

xoussef said...

Les billets de banque en général sont faits avec le papier le plus résistant qui soit. Il ne sert d'ailleurs à rien de les renforcer puisque de toute façon, la durée de vie d'un billet est de trois mois en circulation maximum. Tu l'as bien signalé le problème n'est pas que les billets se détériorent, le problème est que les gens n'ont pas le réflexe de les retirer de la circulation. Ils peuvent être repris et remplacés en banque selon certains critères.

On l'oublie souvent, mais l'argent ça coûte aussi de l'argent :) c'est un calcul économique comme un autre et si le rapport qualité/prix et surtout prix/budget et face aux impératifs de production ne sont pas satisfaisants, la décision est rapidement prise.

Le soutient à la recherche et aux PME est un autre débat. Mais là aussi le principe est beau, mais au final, c'est un calcul économique comme un autre. Ce qui est dommage est que chez nous il est teinté de clientèlisme, corruption et autres jolies traditions de la sorte. On ne saura jamais combien d'occasions on raté et combien de gaspillage a eu lieu.

Anonymous said...

Le sort de tous les billets de banque est de s'user et iln'existe pas de moyen technique de fabriquer des billets inusables.

A la connaisance, les anciens florins hollandais et les francs suisses sont les billets les plus résistants!

Par ailleurs, il faut savoir qu'un billet dit "mutilé" peut être remboursé -à sa valeur ou à 50 % de sa valeur - par les guichets de Bank Al Maghrib. Il peut aussi ne plus avoir de valeur, tout comme il peut être soumis àl'examen par les services centraux de BAM à la demande du présentateur.

mais il faut aussi tenir compte de leur manipalation et des conditions de stokage : le suisse et le hollandains sont des façon de manipuler et de stocker l'atrgent bien plus sophistiquées que le marocain.

Ceci dit, je dois reconnaitre que la qualité des billets de DH 20- est médocre et Bank Al Maghrib gagnerait bcp à remplacer ce blillet - qui a un coût fiancier comme le signale justement Xoussef - par une pièce de DH 20.-

Anonymous said...

C’est bien gentil tout ca mais ca fait une demi heure que je cherche l’explication du Mouâd imprimé sur le billet. BAM a t elle un nouveau gouverneur ? :)

Medmouad said...

@Larbi, Xoussef & Hmida: Merci pour vos commentaires ;)

@Xoussef:
Mon service consommateurs est toujours à votre service pour toute information ou réclamation ;p.

@Larbi:
Depuis décembre, j'ai décidé d'imposer en quelque sorte mon copyright concernant les photos que j'ai prises. J'espère que ce n'est pas égoïste.

@Hmida:
Merci beaucoup pour les explications et surtout l'histoire des billets résistants que sont le défunt florin néerlandais et l'actuel franc suisse.

Concernant le sujet :
On se trouve vraiment embarrassé de payer dans un magasin ou café chic avec des billets usés ou quand un touriste les recevra pour le change. La honte quoi.
En plus, Dar Esseka, qui a le monopole de fabriquer la monnaie ne fait pas seulement des dirhams. J'ai entendu que certains pays font imprimer leurs billets de banque chez Dar Esseka. Alors, on ne badine pas avec la qualité des monnaies.

7didane la7rami said...

Les billets sont moins coûteux que les pièces, et plus coûteux que les transactions écrites.

Proposer une pièce de 20DH est coûteux en métal. Les pièces les plus coûteuses d'ailleurs sont les jaunes. On se demande même si un dealer gagne à les couler (à ne pas faire, c'est passible de procès).

BAM produit comme il faut et selon les normes internationale. Mais ce qu'il faut faire est la sensibilisation des commerçants pour effectivement sortir de la circulation les billets abîmés... en gros, faut les convaincre de faire le déplacement auprès de leurs banques.

On peut aussi promouvoir le paiement par carte en baissant les frais sur les commerçants. A propos, j'ai eu pas mal de fois des réductions au Maroc sur des produits de luxe en acceptant de payer cache au lieu de la carte parce que le commerçant y gagne 5% (et ne déclare pas aussi).
Les transactions virtuelles ne coutent rien à Bank Al-Maghrib.