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Sunday, December 21, 2008

L'aventure amazonienne des juifs marocains...

Il y a environ un, j'ai parlé comment les téléspectateurs brésiliens ont (re)découvert le Maroc (Cliché ou non ?) par une télénovela. J'ai promis de parler des juifs marocains qui ont émigré au Brésil. Comme le dit une pub pour un produit cosmétique : promesse tenue.

J'ai eu vent de cette histoire durant ma navigation au hasard des sujets qui me venaient dans ma tête. C'est en visitant des forums crées par des membres de la diaspora (Dafina ou Darrna par exemple) et surtout en visitant ce site qui narre les aventures de Moyses & Abraham Pinto, 2 juifs de Tanger partis faire fortune dans les forêts amazoniennes. Je me demande si la tentative lors des années de plomb d'enlever la nationalité marocaine à Abraham Serfaty en prétendant qu'il avait la nationalité brésilienne avait une relation avec cela.

L'histoire commence au 19ème siècle lorsque le Brésil detena le monopole du caoutchouc et faisant sa fortune à côté du café. Au même moment, le Maroc connut des temps difficiles entre épidémies, guerres intérieures et début des puissances européennes à s'intéresser au pays. Les juifs marocains, tout comme leurs concitoyens musulmans, vivaient difficilement. En plus, ils étaient connus pour leur déplacement incessant entre les villes et même à l'extérieur (surtout remarqué dans le commerce avec des pays européen comme l'Angleterre) pour des raisons économiques, sanitaires ou pour se sauver des zones de trouble. Durant cette période, l'Alliance Israélite a ouvert plusieurs écoles au Maroc et notamment au nord. Ces écoles ont permis à une frange d'enfants de la communauté d'avoir accès à l'éducation. Au même moment, les jeunes pensent à améliorer leurs conditions de vie en immigrant vers d'autres horizons. Le choix de partir au Brésil n'était pas un hasard d'autant plus qu'une liaison directe entre Tanger et le Brésil existait. Si déjà les familles juives marocaines ont émigré au Brésil depuis 1810 (Sans parler des juifs d'Andalousie explusés lors de la Reconquista espagnole et étaient restés durant un laps de temps au Portugal avant de la quitter pour le Nouveau Monde), c'est surtout durant le boom économique lié au caoutchoc à la dernière décénie du 19ème siècle qui a incité beaucoup de jeunes juifs marocains à partir faire fortune dans l'extraction du latex dans les forêts amazonniennes.

L'aventure n'était du gâteau : longs mois pour traverser l'Atlantique, conditions climatiques liées à la forêt tropicale et autres. Malgré cela, certains ont réussi à ramasser assez d'argent que ce soit dans l'exploitation du caoutchouc ou bien dans le commerce. Certains d'entre eux sont retournés au Maroc avec leur fortune d'une façon définitive ou temporaire au gré de leur fortune. D'autres y étaient restés jusqu'à 1910 où la concurrence anglaise par le biais des fôrets malaysiennes ont provoqué la chute des prix du caoutchouc et la fin du rêve brésilien. Cela a poussé ces marocains de quitter vers leur pays d'origine ou vers d'autres villes brésiliennes comme Manaus, Belém ou plus loin comme Rio de Janeiro ou Sao Paolo.

Quelles traces ont-ils laissé ces marocains de confession juive dans l'Amazonie ? Outre les synagogues, cimetières et tout ce qui touche l'aspect cultuel, il est possible de trouver des personnes portant des patronymes familiales communs à ce qu'on trouve chez les marocains de confession juives (Et aussi chez les musulmans) : Abecassis, Abejdid, Benamor, Benelbaz, Bentes, Delmar, Farache, Gabbai, Levy, Marquez, Perez, Salgado, Serruya, Attias, Benayon, Benchimon, Bendelek, Nahmias, Pinto, Sarraf, Serfaty, Assayag, Athias, Auday, Azancot, Azulay, Barcessat, Becheton, Benarroch, Benayon, Bencheton, Benchimol, Bendelak, Benjo, Benoliel, Bensimon, Benzaquon, Benzecry, Cohen, Dabela, Dahan, Elaluf, Foinquincs, Franco, Gabbay, Hassan, Israel, Lancry, Laredo, Levy, Melal, Murcian, Obadia, Roffe, Sabba, Scares, Serfaty, Sicsu, Sorrulha, Sorruya, Tobelom, Zagur & etc.
Malgré l'éloignement générationnel et géographique, la plupart des membres de la communauté gardent toujours des traditions issue du judaïsme marocain notamment culinairee et religieux.

J'ignore si j'ai donné des informations justes ou bien certains éléments manquent. Je me demande si les marocains, de même que les brésiliens, connaissent cette histoire fantastique de personnes charchant à améliorer leur condition vers le nouveau monde. Je serai très content si quelqu'un issu de cette communauté donne son point de vue dans ce billet ou bien qu'on discute sur ce sujet d'une façon générale.

Plus d'infos :
  • http://www.orthohelp.com/geneal/Amazon.htm
  • http://www.darnna.com/phorum/read.php?7,5141
  • http://www.juifs-marocains-en-amazonie.com/

Tuesday, December 09, 2008

"Que voulez-vous : un banquier ou un criquet ?"

J'ai trouvé cette publicité de la BNP-Parisbas dans un vieux numéro de Business Week datant de plus de 5 ans. Je crains que toutes les banques touchées par la crise des subprimes ont réagi comme ce type : des criquets...

I found this BNP-Parisbas ad in an old issue of Business Week of more than 5 years. I'm afraid that all banks touched by the subprime crisis reacted like this guy: locusts...

Statut avancé entre le Maroc & l'UE...

Une petite réflexion d'un simple jeune marocain...

Mabrouk l3id, mais...



Avant tout, je souhaite à tout les musulmans uu aïd moubarak sa'ïd pour la fête du sacrifice (Faussement applé "Fête du mouton").

Après les félicitations, voici mon coup de gueule.

Il y a quelques jours, en taxi, un taxi driver plutôt sympa m'a raconté le calvaire d'un passager précédent qui était obligé de vendre ses biens pour acheter un mouton. Une histoire qui se répète chaque année ou chaque fois à l'occasion du Ramadan ou du Aïd El Fitr ou toute autre occasion religieuse ou profane : des tas de gens, pour la plupart défavorisées, sont obligées de saigner à blanc pour montrer aux autres qu'on fête mieux qu'eux ou quelque chose de ce genre. Pour améliorer les choses, les organismes de crédit n'hésitent pas avec leurs pubs plutôt kitchs (Genre le mouton qui fête son jour de sacrifice ou qui fait un parachutage) à faire mordre les clients potentiels à leurs hameçons. Même un athée anti-Dieu vous dira que l'Islam intérdit de sacrifier un mouton acheté à crédit avec ou sans intérêt. C'est soit on est capable et on sacrifie, ou bien pas la peine de se ruiner. Là se joue la solidarité entre les gens qui, en donnant une partie de la viande aux plus nécessiteux et surtout ceux de la famille, des voisins ou des connaissances, on contribue à rendre la fête plus joyeuse ou à défaut moins amères.

Autre chose qui m'étonne, ce sont en paralèlle les offres des hôtels de luxe que j'entends à la radio à l'occasion de la Fête du Sacrifice. A l'exception d'un touriste étranger ou d'un mouton refuznik, là j'ignore s'il bénéficiera ou non des offres, je me demandais si quelqu'un ira profiter du bon temps là-bas. Il a fallu que je comprenne que, justement, ce sont les nantis qui iront. Avant, j'imaginais qu'ils sacrifiaient beaucoup de moutons ou bien d'un plutôt gras (La légende urbaine du mouton à 10.000 MAD). Je pense que c'est le cas avant ou bien ceux des élites rurales. Si j'ose dire, certains riches, au nom de je sais pas quoi (Snobisme, la théorie du "to be in", thèse végétarienne ou plus radicale celle végétalienne, modernisme, etc.) ne pensent pas nécessaire de sacrifier même pas une petite chèvre (Celle du M. Seguin fera appel Maître Verges ainsi que Brigitte Bardot) pour eux et encore moins pour les autres. Evidemment, ce sera autre chose si on est philantrope et, de préférance, discret au risque d'avoir des doutes sur les intentions du généreux donateur quand on voit aux journal télévisé qui adopte de plus en plus le style "Pravda soviétique".

Autre chose qu m'étonne : mélanger le religieux au profane pour ne pas dire la schizonphrénie de la fête du sacrifice. Quelque jours avant le jour J, une foule d'hommes font un vacarme dans la caisse réservées aux boissons alcoolisés. Sans prétendre savoir dans le domaine des vins, j'ai entendu que certains types de vins notmmanent rouges sont consommés avec la viande. alors, j'imagine le type qui part à la prière du Aïd, écoute le prêche plus ou moins ennuyeux de l'imam, prie et à l'après-midi ou le lendemain on le retrouve en dégustation des brochettes avec du vin rouge ou de la bière. Je n'offense personne mais, personnellement et à moins que ce soit non-alcoolisé, c'est comme si on est un peu hypocrite envers soi-même. Ne me taxez pas d'islamiste ou comme le dit Ibn Kafka, islamo-gauchiste.

Bon, en espérant d'éviter des conneries sociétales, je vous resouhaite bonnes fêtes.

Projet interrompu "Jean-Carlos Antonier: Crash au Namibe"

J'ai commencé ce projet alors que j'étais encore étudiant en 2002 ou 2003 avant de le laisser tomber faute de temps.

I started this project while I was student in about 2002 or 2003 before I drop it because of lack of time.