Comme chaque année lunaire, Ramadan revient. Avec lui, rituels, mets, bruits, changements, etc. pour le meilleur comme pour le pire.
La veille, c'est le rush dans les rues, les épiceries, les échoppes et les supermarchés. Les gens n'achètent plus mais dévalisent. A se demander pourquoi. Je me rappelle, enfant des années 90, de la galère de trouver du lait ou du pain durant Ramadan si on ne se débrouillait pas tôt. C'était une période de pénurie ou plutôt de pseudo-pénurie. Maintenant, bien que les biens consommés sont disponibles, c'est la razzia totale. On dirait que demain ce sera un couvre-feu ou une guerre.
Le soir, c'est le guet. Viendra ? Viendra pas ? La lune bien sûr. Il fallait comprendre la fébrilité de la populace discutée en haut. On attend un communiqué à la radio, à la télé tout en suivant les réseaux sociaux. On arrête tout : Ramadan demain. Donc, le soir, pour les dévots, c'est Al Ichaa et les Tarawihs à la mosquée. Cette dernière connait soudain plus de monde pour une série de prières qui durera presque une heure. Après il faut se préparer pour le lendemain, premier jour de jeûne. L'eau aura une place particulière avec la longue journée d'ensoleillement (Pensée particulière à ceux/celles vivant dans les contrées lointaines)
Et voici le jour un. La question : Réussira-t-on à résister ? Les premiers jours sont toujours les plus durs. Il faut ajouter à cela les gens bizarres qui deviennent fous pour manque ou pour rien. Puis encore cette frénésie d'acheter avec des yeux plus voraces que les estomacs à capacité limitée. De tout façon, à moins d'être un fumeur, un adepte du café ou bien avec des bambins à trimbaler, il est probable de presque passer sa journée normalement ou presque.
Dans quelques dizaines de minutes, la rupture du jeûne viendra. Si vous trouver mon écriture bizarre, sachez que les mots sont matérialisés sitôt tombés dans la tête. Le délire. Bon appétit.