Une des grandes hérésie pour moi fut de vivre à Agadir longtemps sans jamais voir Essaouira. qui n'est à 3 ou 4 heures de route. Je peux dire dès à présent que l'honneur est sauf.
Hier, avec une membre de ma famille, nous avons attendu l'autocar CTM dont le départ était prévu à 7h du matin. Nous découvrîmes surpris que l'heure de départ a été retardé d'une heure. Autre évènement, c'est le type avec sa femme/sa mère (J'ai oublié en fait) et son fils turbulent qui s'énerva contre un chauffeur de la CTM car son autocar pour Marrakech prit du retard alors qu'il avait un vol à prendre. On aurait pu arriver à la baston. La bande a vite pris à la dernière minute un autre autocar. J'ai eu plus de pitié pour le chauffeur.
Etre dans un autocar CTM (NB : Ceci n'est pas une pub) parmi seulement 7 voyageurs (Le machiniste et moi fumes les seuls hommes) est plutôt calmant. Durant l'aller, quelques observations :
Un autocar de touristes s'arrêta après un van touristique où je vis une touriste prendre des photos de...chèvres. Le berger sera ravi de taxer le monde ;
Le petit oiseau qui l'idée lumineuse de voler trop prêt pour se télescoper avec l'avant du car. Je souvins de l'amère expérience d'un défunt hirondelle qui passa dans la partie basse de ma voiture ;
Le beau paysage des forêts et la route difficile ;
Notre passage à Essaouira de quelques heures peut être résumé ainsi :
- Le type qui, à peine notre sortie du car, voulait coûte que coûte nous louer un appartement. L'obstination ;
- Découvrir que les petits taxis ont un tarif unique de jour : 7 MAD. J'ignore pour la nuit ;
- Découvrir à notre dépend qu'entre l'appel à la prière de la mi-journée et la prière peut durer une heure et quart. Cela s'appelle : Nwazel.
- Les mouettes, les mouettes partout et même j'ai reçu la
barakabombardement céleste de l'une d'elle ; - Le vendeur ambulant de pâtisseries marocaines qui s'acharnait à vendre sa marchandise envers des touristes plutôt indifférents. Apparemment, il n'est pas au courant de la polémique de la pub de Sanofi avec Marrakech comme affiche ;
- Les chats sont une entité essentielle de la mer de Marrakech (Surnom donné à Essaouira) et plutôt peu farouches. Bizarrement, nous avons vu quelques caniches (Dont un appelé affectueusement Hans) abandonnés avec un marquage dans l'une de leurs oreilles. Je me demande s'ils ont été traités par l'ONG Help the animal streets in Morocco ;
- Observer les effets pervers du tourisme dans l'ancienne ville avec des magasins de souvenirs qui donnent un air de piège à touristes où il est difficile de trouver le commerçant compétent de l'escroc ripoux. Sans parler de quelques magasins dont les noms supposent être la propriété d'étrangers qui rappellent le même phénomène à Marrakech. Il ne faut pas oublier que beaucoup d'anciens bâtiments ont un besoin urgent pour être restaurés ;
- La citadelle à côté du port de pêche mérite d'être visité, surtout pour ceux & celles qui s’intéressent aux canons et aux fortifications. Le prix est symboliques (10 MAD par personne et peut être un tarif pour les groupes) et l'entrée est même gratuite le vendredi (Pour les marocains en tout cas. Aucune idée pour les touristes) ;
- Remarque intéressante : du moins en apparence, une indifférence, du moins en apparence, envers les aspects vestimentaires des touristes et le fiat de manger en plein jour. Il ne faut pas oublier l'aspect business du tourisme qui fait vivre la ville. Par contre, peut être ne pas fumer en pleine rue serait vivement conseillé ;
- Pour la fin, une initiative à encourager : une petite échoppe à côté de l'agence CTM vend des pâtisseries sucrées & salées, du pain et bientôt des légumes coupées et nettoyées. La vendeuse nous expliqua que des femmes fabriquent ces produits chez elles et elle écoulent leurs produits dans le magasin. Détail important : cela entre dans le cadre de l'INDH.
Ramadan oblige, il m'a été impossible d'apprécier les grillades de poisson de la journée (Je sais que religieusement rien ne m'empêchait de manger en tant que voyageur) d'autant plus que mon souhait de trouver la fleuriste japonaise qu'une dame m'en parla fut mission impossible. Ce n'est que partie remise.
J'y reviendra cette fois.
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