Remarque : Si vous avez marre de mes lamentations à la Caliméro à chaque fois que vous lisez mes posts, vous pouvez vous disposer.
Etre déprimé après le retour de la bataille quotidienne vers l'abri, tout le monde le sait. La déprime du week-end, c'est encore pire surtout quand on connait un vide sidéral dans la vie sociale ponctuée de temps en temps par quelques beaux moments qu'on aurait aimé le revivre à chaque fois. Ce que je connais actuellement dans la vie ressemble à un film kafkaïen répétitif qu'on a du mal à trouver le moyen de casser le cercle vicieux. Achat de la semaine, pressing, télé et Internet sans créer quelque chose tout en regardant avec rage ceux qui ont pu trouvé le filon et devenir riches et célèbres, et avec un peu de chance hammam avant que cela devient une version humaine et dégoûtante du beau documentaire "La marche des empereurs". Puis le lundi vient et vogue la galère.
J'en ai marre, ras le bol. Je m'en tape et m'en fiche.
Il y a des jours où on aimerait disparaître de ce monde pour de bon ou de s'exiler dans un lieu extrême où la perfidie de cette pseudo-humanité où nous vivons est une torture de Sisyphe qui ne s'arrêtera jamais. Mais le manque de l'audace est un défaut majeure, qu'on se contente par défaut de broyer du noir dans son coin.
Vous en avez assez ou pas encore ? Je vous épargne. Au moment où j'écris ces bêtises un talk show sur 2M aurait dû s'appeler Death Note avec un Atiq Benchiker dont le pouvoir de détection des prochains artistes à mourir est aussi puissant que celui d'un chat vivant dans une maison de retraite et qui par hasard le pensionnaire meurt après son passage quelques heures plutôt. Comme le Dieu Cerf dans "Princesse Mononoke" qui pouvait prendre ou donner la vie à l'être entre la vie et la mort.
Les devoirs me poursuivent. Je les ferai face, tôt ou tard, surtout tard.