Après de longues hésitations et réfections, je me suis dis qu'il est grand temps de me caser. Je ne suis pas pressé pour le mariage. J'ai été témoin de malheureuses expériences qu'elles m'ont rendu méfiant et suspicieux. D'autant plus qu'en matière de drague et de déclaration de la flamme, cela me fait peur de le faire de peur d'être taxé d'obsédé, de loser ou de pervers.
On me demande de temps en temps ce que je cherche comme critère pour le choix de la femme de mes rêves. Je leur réponds que j'ai mon cahier de charges. Cela paraît hilarant mais je ne sais pas pourquoi beaucoup ne prennent pas en sérieux. Moi, je préfère jouer clair et net au risque d'être taxé de naïf et d'ingénu. Soit, mais il ne faut pas oublier que je haïs l'hypocrisie, un des signes distinctifs de notre société.
Ce que je cherche ? Voilà :
- Chaque femme a son charme particulier. La beauté est un critère subjectif selon les sociétés laissant la principale concernée coincée. Mais pour moi, c'est l'intelligence et la sagesse que je cherche ;
- Durant les heures fastes, le couple est content. Quoi pour les temps difficiles si caractéristiques de nos jours ? Supporter et défendre et se sacrifier chacun l'autre est pour moi très important ;
- Le couple aura des choix difficiles à faire chaque jour. Des fois, chacun peut avoir une idée tranchée. Si l'un et l'autre sont prêts à faire des concessions et des arrangements où les deux sont gagnants, ce sera chic ;
- Au début de la relation, chacun cache sa face obscure devant l'autre et ne paraît qu'après un bout de temps. Autant montrer tout et que tout le monde évite l'hypocrisie.
Au moment même où j'écris ce billet, je me demande si certains lecteurs vont rire. Je m'en fiche. Je peux être jaloux du fait de voir un couple passer ici ou là, d'une façon à se demander si on me nargue ou pas. Et en même temps, peut être qu'ils sont envieux car les célibataires sont plutôt libres. Mais dans notre société, les célibataires sont carrément stigmatisés, à voir l'exercice difficile de trouver un loyer.
Bon. Il m'arrive que je sois jovial et plus tard avec des idées noires. Il se pourrait même que je ne la connaisse pas cette japonaise, sans forcément être japonaise mais n'importe quelle femme. Et dans ces durs moments que je connais, je n'ai plus rien à dire au risque de dire que je divague dans mes pensées.
Et je me tais. J'attends que tu me réveilles.