Demain, nous risquons d'entrer dans le 4ème jour de la grève national des transporteurs, que ce soit les chauffeurs (et pour certains, des chauffards) des camions, autocars, et autres grands et petits taxis. La cause ou le prétexte ? Le projet du nouveau code de la route en cours de discussion à la Chambres des Représentants après l'OK du Parlement. J'ignore si les grévistes de base ont lu en totalité les articles ou seulement ils ont entendu des bribes concernant le volet punitif. Personnellement, j'ai intérêt à le lire pour bien comprendre.
Pour être franc, je me demande si les syndicats des transporteurs, notamment des taxis, ont d'autres idées de protestation que de faire foirer la journée des usagers qui ont le malheur de dépendre des moyens de transport collectif. Au lieu de faire taire leurs véhicules dans leurs stations et harceler toute brebis galeuse au point de faire des courses poursuites à l'américaine comme ce fut le cas à Casablanca, des trucs comme le brassard ou l'invitation à ceux qui sont contre le code de la route à klaxonner devant chaque direction régionale de l'équipement auraient pu traverser les esprits des syndicalistes. Apparemment, ils sont adeptes de la vieille école alliant militantisme et slogans de la belle époque et de la théorie du complot.
Pour être franc, je me demande si les syndicats des transporteurs, notamment des taxis, ont d'autres idées de protestation que de faire foirer la journée des usagers qui ont le malheur de dépendre des moyens de transport collectif. Au lieu de faire taire leurs véhicules dans leurs stations et harceler toute brebis galeuse au point de faire des courses poursuites à l'américaine comme ce fut le cas à Casablanca, des trucs comme le brassard ou l'invitation à ceux qui sont contre le code de la route à klaxonner devant chaque direction régionale de l'équipement auraient pu traverser les esprits des syndicalistes. Apparemment, ils sont adeptes de la vieille école alliant militantisme et slogans de la belle époque et de la théorie du complot.
Sérieux, cette semaine est la pire que j'ai connue. Même pas de bicyclette, souffrant d'une dent de sagesse et fatigué lors du premier jour de grève (45 minutes de marche entre mon appartement et la radiologie aller retour), j'ai vraiment souffert le martyr tout comme ces centaines de milliers de marocains. Pour arranger la situation, durant le dernier JT en arabe de 2M, des syndicats ont décidé de mettre leur grève en stand by dans la région d'Agadir. La matinée, on se trouve dans l'embrouille. C'est surtout dans l'Abattoir, carrefour par excellence de toutes les destinations à Agadir et régions, que ça a chauffé. Les grévistes huent tout chauffeur de taxi conduiosant des clients. Celui que j'ai pris avait déjà des copies d'un communiqué de son syndicat qui met en stand by la grève et la mentrait à ceux qui voulaient le bloquer. C'est surtout l'attitude d'un chauffeur de taxi blanc qui m'a fait rire : Ne transportant personne et en plein centre ville, mon taxi driver lui a parlé de l'arrêt de la grève. L'autre lui a répliqué que, de toute façon, il ne va pas travailler la journée. On l'a retrouvé plus tard... en plein port pour prendre part à la manne des touristes des croisières !
En attendant la fin de cette grève plus ou moins sauvage à cause des différences plutôt intestinaux entre les syndicats qui représentent les transporteurs, je ne peux que souhaiter bon courage aux usagers pour les jours restants de cette semaine chaotique. Ah oui, et si nous boycottions, ne serait-ce qu'un jour, les grands et les petits taxis pour commencer ? Utopique mais pourquoi pas. Si vous êtes intéressés sérieusement, faites-moi signe.
En attendant la fin de cette grève plus ou moins sauvage à cause des différences plutôt intestinaux entre les syndicats qui représentent les transporteurs, je ne peux que souhaiter bon courage aux usagers pour les jours restants de cette semaine chaotique. Ah oui, et si nous boycottions, ne serait-ce qu'un jour, les grands et les petits taxis pour commencer ? Utopique mais pourquoi pas. Si vous êtes intéressés sérieusement, faites-moi signe.
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