Je ne sais pas pourquoi je dois toujours parler d'un film qui sera diffusé sur 2M à la dernière minute. Une manie sans doute ou plutôt une inspiration à la Deus Ex Machina (Héros de dernière minute, si je ne me trompe pas).
Demain mardi, nous aurons droit à un chef d'œuvre signé Alejandro González Iñárritu sur "Cinestar". Après "Amours chiennes" & "21 grammes", voici "Babel" avec une brochette d'acteurs américains, méxicains, japonais & marocains. Quant à l'histoire ou plutôt aux histoires, elles se passent au Maroc, la frontière entre les USA& le Mexique et le Japon. Si les histoires semblent contradictoires, c'est à travers le film qu'on voit petit à petit les intéractions entre elles. Pour avoir une idée sur le film, cliquez ici.
J'ai eu la chance de le voir au cinéma début 2007. Ici, je suis en train de demander : comment le film sera-t-elle charcutée par la censure télévisuelle (Heureusement qu'au Maroc, la plupart des films sont projetés sans coupures. Ca me rappelle "2046") ? Avouons-le, ceux qui s'attendent à une version intégrale ont intérêt de se procurer un DVD pirate ou sur Internet (Perso, je déconseille !) Voici quelques scènes qui risquent de disparaître :
Maroc :
- Un des 2 garçon voit à travers un trou dans le mur une jeune fille de leur âge, sans doute sa soeur, en train de se dénuder. Seul le dos sera visible devant les téléspéctateurs. Plus tard, ce garçon se cache quelque part dans les falaises et se masturbe.
- Baiser entre Amélia la nourice et un homme qu'on saura qu'il était son amour il y a uen longue période.
- Dans un café avec ses amies, se sentant humiliée par un groupe de garçon assis pas loin, elle a eu le coup de tête d'aller au toilette et d'enlever sa culotte avant de revenir. Plus tard, elle exhibe son "monstre" au dessous de la table devant ces garçons plutôt surpris.
- Attirée par le jeune inspecteur qui recherche son père au sujet d'une arme qui a été utilisée au Maroc, elle essaie de le séduire dans le plus simple appareil. Les pervers peuvent passer: rien ne s'est passé. Par contre, touchée par son pleur, il la réconforte. Avant de partir, l'inpecteur reçoit de la fille une note qu'il ne lira qu'à l'extérieur. La deuxième est quand elle est dans le balcon, encore nue, avec son père. Cette scène m'a fait vraiment pleurer.
Avant de terminer, je me rappelle avoir mis la scène du balcon dans le dernier poste de l'année 2007, mais je doute qu'il marche encore, copyright oblige.
A vos pop corn et bon spectacle !