Avant tout, je souhaite à tout les musulmans uu aïd moubarak sa'ïd pour la fête du sacrifice (Faussement applé "Fête du mouton").
Après les félicitations, voici mon coup de gueule.
Il y a quelques jours, en taxi, un taxi driver plutôt sympa m'a raconté le calvaire d'un passager précédent qui était obligé de vendre ses biens pour acheter un mouton. Une histoire qui se répète chaque année ou chaque fois à l'occasion du Ramadan ou du Aïd El Fitr ou toute autre occasion religieuse ou profane : des tas de gens, pour la plupart défavorisées, sont obligées de saigner à blanc pour montrer aux autres qu'on fête mieux qu'eux ou quelque chose de ce genre. Pour améliorer les choses, les organismes de crédit n'hésitent pas avec leurs pubs plutôt kitchs (Genre le mouton qui fête son jour de sacrifice ou qui fait un parachutage) à faire mordre les clients potentiels à leurs hameçons. Même un athée anti-Dieu vous dira que l'Islam intérdit de sacrifier un mouton acheté à crédit avec ou sans intérêt. C'est soit on est capable et on sacrifie, ou bien pas la peine de se ruiner. Là se joue la solidarité entre les gens qui, en donnant une partie de la viande aux plus nécessiteux et surtout ceux de la famille, des voisins ou des connaissances, on contribue à rendre la fête plus joyeuse ou à défaut moins amères.
Autre chose qui m'étonne, ce sont en paralèlle les offres des hôtels de luxe que j'entends à la radio à l'occasion de la Fête du Sacrifice. A l'exception d'un touriste étranger ou d'un mouton refuznik, là j'ignore s'il bénéficiera ou non des offres, je me demandais si quelqu'un ira profiter du bon temps là-bas. Il a fallu que je comprenne que, justement, ce sont les nantis qui iront. Avant, j'imaginais qu'ils sacrifiaient beaucoup de moutons ou bien d'un plutôt gras (La légende urbaine du mouton à 10.000 MAD). Je pense que c'est le cas avant ou bien ceux des élites rurales. Si j'ose dire, certains riches, au nom de je sais pas quoi (Snobisme, la théorie du "to be in", thèse végétarienne ou plus radicale celle végétalienne, modernisme, etc.) ne pensent pas nécessaire de sacrifier même pas une petite chèvre (Celle du M. Seguin fera appel Maître Verges ainsi que Brigitte Bardot) pour eux et encore moins pour les autres. Evidemment, ce sera autre chose si on est philantrope et, de préférance, discret au risque d'avoir des doutes sur les intentions du généreux donateur quand on voit aux journal télévisé qui adopte de plus en plus le style "Pravda soviétique".
Autre chose qu m'étonne : mélanger le religieux au profane pour ne pas dire la schizonphrénie de la fête du sacrifice. Quelque jours avant le jour J, une foule d'hommes font un vacarme dans la caisse réservées aux boissons alcoolisés. Sans prétendre savoir dans le domaine des vins, j'ai entendu que certains types de vins notmmanent rouges sont consommés avec la viande. alors, j'imagine le type qui part à la prière du Aïd, écoute le prêche plus ou moins ennuyeux de l'imam, prie et à l'après-midi ou le lendemain on le retrouve en dégustation des brochettes avec du vin rouge ou de la bière. Je n'offense personne mais, personnellement et à moins que ce soit non-alcoolisé, c'est comme si on est un peu hypocrite envers soi-même. Ne me taxez pas d'islamiste ou comme le dit Ibn Kafka, islamo-gauchiste.
Bon, en espérant d'éviter des conneries sociétales, je vous resouhaite bonnes fêtes.
Après les félicitations, voici mon coup de gueule.
Il y a quelques jours, en taxi, un taxi driver plutôt sympa m'a raconté le calvaire d'un passager précédent qui était obligé de vendre ses biens pour acheter un mouton. Une histoire qui se répète chaque année ou chaque fois à l'occasion du Ramadan ou du Aïd El Fitr ou toute autre occasion religieuse ou profane : des tas de gens, pour la plupart défavorisées, sont obligées de saigner à blanc pour montrer aux autres qu'on fête mieux qu'eux ou quelque chose de ce genre. Pour améliorer les choses, les organismes de crédit n'hésitent pas avec leurs pubs plutôt kitchs (Genre le mouton qui fête son jour de sacrifice ou qui fait un parachutage) à faire mordre les clients potentiels à leurs hameçons. Même un athée anti-Dieu vous dira que l'Islam intérdit de sacrifier un mouton acheté à crédit avec ou sans intérêt. C'est soit on est capable et on sacrifie, ou bien pas la peine de se ruiner. Là se joue la solidarité entre les gens qui, en donnant une partie de la viande aux plus nécessiteux et surtout ceux de la famille, des voisins ou des connaissances, on contribue à rendre la fête plus joyeuse ou à défaut moins amères.
Autre chose qui m'étonne, ce sont en paralèlle les offres des hôtels de luxe que j'entends à la radio à l'occasion de la Fête du Sacrifice. A l'exception d'un touriste étranger ou d'un mouton refuznik, là j'ignore s'il bénéficiera ou non des offres, je me demandais si quelqu'un ira profiter du bon temps là-bas. Il a fallu que je comprenne que, justement, ce sont les nantis qui iront. Avant, j'imaginais qu'ils sacrifiaient beaucoup de moutons ou bien d'un plutôt gras (La légende urbaine du mouton à 10.000 MAD). Je pense que c'est le cas avant ou bien ceux des élites rurales. Si j'ose dire, certains riches, au nom de je sais pas quoi (Snobisme, la théorie du "to be in", thèse végétarienne ou plus radicale celle végétalienne, modernisme, etc.) ne pensent pas nécessaire de sacrifier même pas une petite chèvre (Celle du M. Seguin fera appel Maître Verges ainsi que Brigitte Bardot) pour eux et encore moins pour les autres. Evidemment, ce sera autre chose si on est philantrope et, de préférance, discret au risque d'avoir des doutes sur les intentions du généreux donateur quand on voit aux journal télévisé qui adopte de plus en plus le style "Pravda soviétique".
Autre chose qu m'étonne : mélanger le religieux au profane pour ne pas dire la schizonphrénie de la fête du sacrifice. Quelque jours avant le jour J, une foule d'hommes font un vacarme dans la caisse réservées aux boissons alcoolisés. Sans prétendre savoir dans le domaine des vins, j'ai entendu que certains types de vins notmmanent rouges sont consommés avec la viande. alors, j'imagine le type qui part à la prière du Aïd, écoute le prêche plus ou moins ennuyeux de l'imam, prie et à l'après-midi ou le lendemain on le retrouve en dégustation des brochettes avec du vin rouge ou de la bière. Je n'offense personne mais, personnellement et à moins que ce soit non-alcoolisé, c'est comme si on est un peu hypocrite envers soi-même. Ne me taxez pas d'islamiste ou comme le dit Ibn Kafka, islamo-gauchiste.
Bon, en espérant d'éviter des conneries sociétales, je vous resouhaite bonnes fêtes.
1 comment:
bonne fête à toi ....
j'espère que tu as passé un bon moment au milieu des tiens...
Pour ce qui est des différenteds manières de fêter l'aid el kébir, la façon de vivre de nos compatriotes a évolué..Ce qui explique ceetaines "schyzophrénies"!
Post a Comment